Par Denise Paré-Julien
Les entreprises familiales œuvrent dans autant de secteurs d’activités que les entreprises non familiales, leur chiffre d’affaires varie grandement tout comme le nombre de leurs employés. Elles font également face aux mêmes défis que les autres entreprises, tels que la concurrence, l’innovation, la mondialisation des marchés et la continuité.
Quel est donc le dénominateur commun des entreprises familiales?
Évidemment, c’est la famille, mais plus précisément, l’effet familial (Family Effect). Cet effet peut être à la fois un élément positif et un élément négatif, car les entreprises familiales ont les défauts de leurs qualités.
Ce point commun fait partie intégrante de l’équation des familles en affaires ou des entreprises familiales, mais il cache aussi une source de complexité et de diversité. Toutes les familles se distinguent par leur forme, leur culture, leurs valeurs et même leur définition. Certaines familles favorisent l’inclusion alors que d’autres privilégient le lien de sang, la descendance directe.
Malgré ces diversités, les familles en affaires partagent les mêmes défis : le maintien de l’harmonie familiale, la prospérité de l’entreprise et la satisfaction des aspirations personnelles de tous les membres de la famille. Mais elles ont toutes une façon unique de gérer l’équilibre entre la famille et l’entreprise, et leur approche est principalement influencée par leur culture, leurs valeurs et leurs croyances.
La résilience des familles en affaires dépend en grande partie de la cohésion de la famille, de la qualité de la communication et, de plus en plus, nous constatons l’importance des relations intergénérationnelles. Démographie oblige, nombreuses sont les entreprises qui évoluent dans un contexte multigénérationnel, et ce, pendant des décennies.
Toutes les familles en affaires peuvent bénéficier des expériences et des connaissances de leurs pairs. C’est souvent en partageant leurs histoires, leurs échecs et leurs réussites que les membres des familles an affaires constatent que leur réalité n’est pas si différente de celle des autres et qu’il y a de l’espoir pour assurer la continuité.